Résumé
Cet ouvrage est paru pour la première fois en 1923. Jean Cocteau, âgé de 34 ans, a réalisé des centaines d'illustrations au trait : des portraits de Raymond Radiguet, Pablo Picasso, la comtesse de Noailles, des scènes de la vie quotidienne, des allégories... Son talent de caricaturiste est alors reconnu. Ce livre est publié à l'occasion du cinquantenaire de la disparition du poète.
Quatrième de couverture
«Le trait est ferme, délié. La main enchaîne sans hésiter boucles et lignes, angles morts et perspectives tronquées. Elle conduit sans répit ses arabesques et ne quittera la feuille qu'une fois son dessein accompli. Elle a la grâce des funambules et des fil-de-féristes qui hantent l'imaginaire de Cocteau, depuis ses premières séances de cirque. À son meilleur, comme dans ces planches publiées en 1923 et pour la première fois rééditées, Cocteau semble dessiner directement avec l'oeil, seul organe à même de fixer pour toujours ce qu'il perçoit d'emblée. Le petit ventre de notable d'Auric, boudiné par les boutons de son gilet, les joues poupines de Radiguet, gonflées par les céréales laiteuses de l'enfance, s'inscrivent durablement sur notre rétine. Le trait est un rayon laser émis par le troisième oeil d'un poète complet.» C.A.