Une petite ville du
Midi, ses lotissements, son quotidien morne et ses interminables jours
d’été. Jo et Céline, deux sœurs de quinze et seize ans, errent entre
fêtes foraines, centres commerciaux et descentes nocturnes dans les
piscines des villas cossues de la région. Trop jeunes encore pour
renoncer à leurs rêves et suivre le chemin des parents qui triment pour
payer les traites de leur pavillon.
Mais quand Céline tombe enceinte,
c’est le cataclysme. Comme elle refuse de livrer le nom de son amant,
la rage du père se libère, sourde et violente, tandis que la jeune sœur
tente de s’extraire du carcan familial et que la mère assiste,
impuissante, au délitement de sa famille. Jusqu’à l’irréparable.
L’Été circulaire frappe par sa maîtrise du rythme et des atmosphères, la finesse de son œil et la puissance de son écriture, âpre, physique, intense. Michel Abescat, Télérama.
Un polar tendu et efficace, raconté avec une acuité glaçante. N. P., Le Canard enchaîné.
On referme ce livre bouleversé et conquis. Sylvia Zappi, Le Monde.
Marion Brunet a la capacité d’incarner l’adolescence comme on en lit rarement. Benoît Minville, Fnac La Défense.